Faisant bon gré mal gré des aléas du calendrier -la Journée Internationale pour les Droits des Femmes tombant cette année un lundi- les féministes ont investi l'espace public pendant quatre jours, imposant toujours plus les problématiques d'égalité à l’agenda :entre les genres, entre les classes, faisant fi des origines, en somme, une dynamique intersectionnelle, englobante et inclusive. Ni retour en arrière possible, ni peur d'un retour de bâton. Dans les rues de Paris ou à Marseille, les femmes préviennent : "tic-tac le patriarcat".
Lire la suiteLundi 1er mars, 14h pétantes - Près de 400 étudiant·es de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) ont occupé le forum de leur campus universitaire pour demande le retour immédiat des cours en présentiel et alerter sur leur situation. Avec l'Union Syndicale Étudiante (USE), des collectifs d'étudiant·es sans-papiers, afro-féministes et anti-capitalistes, ces jeunes de tous bords, issu·es de toutes filières confondues, se sont uni·es pour crier leur désespoir. En proie à des pensées suicidaires récurrentes, une précarité accrue, un sentiment d'isolement ainsi qu'au décrochage scolaire, les étudiant·es se heurtent à l'incapacité d'écoute des représentant·es politiques. Reportage auprès d'une génération sacrifiée.
Lire la suiteAlors que le groupuscule d'extrême droite Génération Identitaire manifestait ce samedi contre leur future dissolution, quelques centaines de contre-manifestant·es ont tenté de se réunir. Rapidement nassé·es par les force de l'ordre, un jeu du chat et la souris s'est déroulé pendant plusieurs heures dans les rues de Paris. Un contraste éloquent, désolant, mais guère étonnant. Brides de cette sale journée.
Lire la suitePlusieurs rassemblements en France avaient lieu ce samedi, alors que de nouvelles mesures sanitaires sont attendues pour tenter d'endiguer l'épidémie. A Paris, environ 8000 personnes ont défilé pour rejoindre un autre rassemblement -statique cette fois-ci- qui ne faisait pas l'unanimité. Entre deux charges policières, les opposant-es à la loi sur la Sécurité Globale ont manifesté leur défiance. Ils ont également dansé, beaucoup dansé.
Une dizaine de milliers de personnes ont repris ce samedi les rues parisiennes, afin de réaffirmer leur désaccord avec les politiques sécuritaires menées par le gouvernement en crise. Avec en trame de fond le total abandon du monde de la Culture, et alors que le couvre-feu est ramené à 18h, le retour des “Marches des libertés” annonce la couleur de 2021.
Reportage.
Mercredi 13 janvier, environ 700 personnes se sont rassemblées devant le commissariat de la Gare du Nord, à Bruxelles. C'est là que, trois jours plus tôt, la vie aurait été ôtée à Ibrahima Barrie, 23 ans. Interpellé alors qu'il filmait une arrestation avec son téléphone, il est embarqué au commissariat de la rue de Brabant à Saint-Josse-ten-Noode duquel il ressort inanimé. Le jeune homme succombe aux alentours de 20h22, à l'Hôpital Saint-Jean. A 2h30, la famille est avertie du décès d’Ibrahima, il aurait fait un arrêt cardiaque. Les policiers évoquent, quant à eux, un malaise dans la salle de fouille, ou encore le fait qu'Ibrahima aurait ingéré de la drogue, versions remises en doute voire totalement réfutées par la famille et les médecins ayant pratiqué l'autopsie.
Lire la suiteLa mort de Cédric Chouviat le 3 janvier 2020 sous les coups de la police avait à l’époque suscité une vague d’indignation à travers tout le pays. Bien avant la mobilisation qui allait arriver l’été suivant autour des violences policières racistes et du mouvement #BlackLivesMatter, la mort de ce père de famille de 42, alors qu’il effectuait son métier de livreur, avait pointé du doigt des zones d’ombres dans le fonctionnement de la police. Un an après les faits, une marche blanche en l’honneur de Cédric Chouviat était organisée à Paris.
Il avait voulu filmer ce qui n’était rien d’autre qu’un contrôle abusif. Rien de plus. Un de plus. Cédric Chouviat est mort lors d’un contrôle de police, dans des circonstances qui n’ont rien d’inhabituelles hélas. Comme nous le rappellent nos camarades de Bastamag, entre 1977 et 2020, “168 personnes sont mortes dans le cadre d’un contrôle d’identité ou de ses suites”, soit “23% des missions concernées”. 12% des victimes le sont suite à un “malaise” ou une “asphyxie”. Dans le cas de Cédric, c’est précisément cette thèse qui est avancée d’emblée à l’époque par la police.
Lire la suiteLe dimanche 13 et samedi 19 décembre avaient lieu à Lille deux marches pour honorer la mémoire de Matisse, 18 ans et Sélom, 20 ans. Le 15 décembre 2017, les jeunes garçons étaient mortellement percutés par un TER alors qu'ils fuyaient la police dans le quartier populaire de Fives. Trois ans plus tard, leurs mères Peggy et Valérie mènent conjointement leur combat pour que lumière et soient faites sur cette affaire.
Lire la suiteA l'appel du collectif du 10 novembre contre l'Islamophobie, la manifestation parisienne du samedi 12 décembre entendait lutter contre les lois liberticides créées sous couvert de lutte contre le terrorisme : loi contre les séparatismes, de Sécurité Globale, LPR. Envers ceux et celles qui demandent plus de liberté, le gouvernement n'a répondu qu'à travers la force.
Lire la suite200 000 personnes ont manifesté à Paris contre la proposition de loi sur la Sécurité Globale. Aux lendemains de "l'affaire Michel Zecler”, la contestation dépasse désormais le simple cadre de l'article 24. Du gouvernement -qui s'engouffre toujours plus dans un déni dont on ne saurait voir le fond- à l’institution policière, la crise politique touche bon nombre des organes de l’Etat.
Lire la suiteDans la nuit de lundi à mardi, la police (dont la BAC) a procédé à l’évacuation violente d’un camp de réfugié-es improvisé dans l’urgence sur la Place de la République à Paris. Les images, profondément choquantes, ont scandalisé l’opinion publique ; un rassemblement était organisé hier soir sur la même place pour protester contre ce qui ne relève ni plus ni moins d’un fascisme qui se découvre. Alors que la Loi de Sécurité Globale a été adopté à une large majorité en première lecture, LaMeute fait le point sur la situation.
Lire la suiteAprès une première journée de mobilisation réussite, mardi dernier, contre le projet de loi dite de “Sécurité Globale”, des rendez-vous avaient été donnés un peu partout en France, ce samedi 21 novembre.
Lire la suiteEnviron 15 000 manifestant-es ont répondu à l'appel à manifester émanant d'organisations des droits de l'Homme et de syndicats de journalistes, mardi 17 novembre, contre la PPL sur la Sécurité Globale et sa disposition phrase -l'article 24 - qui vise à limiter la diffusion d'images de policiers. A Paris, journalistes, étudiant-es, Gilets Jaunes et familles de victime de violence policière étaient vent debout contre le projet politique du gouvernement. Un second rassemblement est d'ores et déjà prévu pour samedi prochain.
Lire la suitePour la deuxième semaine du mouvement lycéen, les élèves du lycée Colbert à Paris ont tenté en vain de bloquer de leur établissement, rejoint-es et soutenu-es ce mardi par le lycée Bergson. Sous les feux des projecteurs, et dans le viseur des autorités, les élèves prennent garde à leurs faits et gestes. Iels savent, qu'à l'instar de n'importe quel autre mouvement social, iels seront traité-es comme des grand-es.
Depuis la rentrée des classes, un mouvement lycéen conteste le manque de mesures sanitaires appliquées dans les établissements scolaires. Les forces de l'ordre interviennent de plus en plus fréquemment aux abords des lycées pour mettre fin aux mobilisations, signe d'une fébrilité au sommet de l'Etat. Du côté des manifestant-es, comme au lycée Turgot à Paris, la défiance envers la police est actée.
Lire la suiteTrois jours que les cours ont repris dans les écoles, collèges et lycées, alors que le pays est - censé être - en confinement depuis plus d’une semaine et déjà, tout vole en éclats. Depuis lundi, les grèves et les blocages se multiplient dans les établissements scolaires. Au détour d’un reportage au lycée Colbert à Paris, bloqué hier par les élèves, LaMeute s’est penchée sur la question. Récits et images.
Lire la suiteDepuis le 19 septembre 2020, des étranger·es en situation irrégulière sur le sol français ont convergé jusqu’à Paris. Samedi 17 octobre, lors d’une ultime étape, iels ont manifesté pour sortir de l’ombre, une bonne fois pour toute. Près de 40 000 personnes ont participé à cette marche des solidarités, qui réunissait un grand nombre de ces « indésirables ».