Le week-end était chargé. Le 20 mars dernier, partout en France, des marches contre les violences policières, carcérales et judiciaires et le racisme systémique étaient organisées, conjointement à la Marche des Solidarités pour la régularisation des sans-papiers. Le lendemain, une grande manifestation contre l’islamophobie et la loi séparatisme se tenait à Paris, place du Châtelet. [PORTFOLIO DE CETTE MARCHE CONTRE L’IMPUNITE]
Lire la suitePlusieurs rassemblements en France avaient lieu ce samedi, alors que de nouvelles mesures sanitaires sont attendues pour tenter d'endiguer l'épidémie. A Paris, environ 8000 personnes ont défilé pour rejoindre un autre rassemblement -statique cette fois-ci- qui ne faisait pas l'unanimité. Entre deux charges policières, les opposant-es à la loi sur la Sécurité Globale ont manifesté leur défiance. Ils ont également dansé, beaucoup dansé.
Une dizaine de milliers de personnes ont repris ce samedi les rues parisiennes, afin de réaffirmer leur désaccord avec les politiques sécuritaires menées par le gouvernement en crise. Avec en trame de fond le total abandon du monde de la Culture, et alors que le couvre-feu est ramené à 18h, le retour des “Marches des libertés” annonce la couleur de 2021.
Reportage.
La mort de Cédric Chouviat le 3 janvier 2020 sous les coups de la police avait à l’époque suscité une vague d’indignation à travers tout le pays. Bien avant la mobilisation qui allait arriver l’été suivant autour des violences policières racistes et du mouvement #BlackLivesMatter, la mort de ce père de famille de 42, alors qu’il effectuait son métier de livreur, avait pointé du doigt des zones d’ombres dans le fonctionnement de la police. Un an après les faits, une marche blanche en l’honneur de Cédric Chouviat était organisée à Paris.
Il avait voulu filmer ce qui n’était rien d’autre qu’un contrôle abusif. Rien de plus. Un de plus. Cédric Chouviat est mort lors d’un contrôle de police, dans des circonstances qui n’ont rien d’inhabituelles hélas. Comme nous le rappellent nos camarades de Bastamag, entre 1977 et 2020, “168 personnes sont mortes dans le cadre d’un contrôle d’identité ou de ses suites”, soit “23% des missions concernées”. 12% des victimes le sont suite à un “malaise” ou une “asphyxie”. Dans le cas de Cédric, c’est précisément cette thèse qui est avancée d’emblée à l’époque par la police.
Lire la suiteLe dimanche 13 et samedi 19 décembre avaient lieu à Lille deux marches pour honorer la mémoire de Matisse, 18 ans et Sélom, 20 ans. Le 15 décembre 2017, les jeunes garçons étaient mortellement percutés par un TER alors qu'ils fuyaient la police dans le quartier populaire de Fives. Trois ans plus tard, leurs mères Peggy et Valérie mènent conjointement leur combat pour que lumière et soient faites sur cette affaire.
Lire la suiteA l'appel du collectif du 10 novembre contre l'Islamophobie, la manifestation parisienne du samedi 12 décembre entendait lutter contre les lois liberticides créées sous couvert de lutte contre le terrorisme : loi contre les séparatismes, de Sécurité Globale, LPR. Envers ceux et celles qui demandent plus de liberté, le gouvernement n'a répondu qu'à travers la force.
Lire la suite200 000 personnes ont manifesté à Paris contre la proposition de loi sur la Sécurité Globale. Aux lendemains de "l'affaire Michel Zecler”, la contestation dépasse désormais le simple cadre de l'article 24. Du gouvernement -qui s'engouffre toujours plus dans un déni dont on ne saurait voir le fond- à l’institution policière, la crise politique touche bon nombre des organes de l’Etat.
Lire la suiteTout le monde sera d'accord à ce sujet : rien de ce qui est en train de se passer actuellement dans le pays ne prête à sourire. Panique et effroi se tiennent la main, toutes deux spectatrices d'une comédie qui ne fait plus rire personne - si ce n'est la police.
Nous sommes en effet au carrefour de deux chemins contraires, et à l'approche, on se rend compte que continuer tout droit n'est plus du tout une option envisageable.
Lire la suiteDans la nuit de lundi à mardi, la police (dont la BAC) a procédé à l’évacuation violente d’un camp de réfugié-es improvisé dans l’urgence sur la Place de la République à Paris. Les images, profondément choquantes, ont scandalisé l’opinion publique ; un rassemblement était organisé hier soir sur la même place pour protester contre ce qui ne relève ni plus ni moins d’un fascisme qui se découvre. Alors que la Loi de Sécurité Globale a été adopté à une large majorité en première lecture, LaMeute fait le point sur la situation.
Lire la suiteAprès une première journée de mobilisation réussite, mardi dernier, contre le projet de loi dite de “Sécurité Globale”, des rendez-vous avaient été donnés un peu partout en France, ce samedi 21 novembre.
Lire la suiteEnviron 15 000 manifestant-es ont répondu à l'appel à manifester émanant d'organisations des droits de l'Homme et de syndicats de journalistes, mardi 17 novembre, contre la PPL sur la Sécurité Globale et sa disposition phrase -l'article 24 - qui vise à limiter la diffusion d'images de policiers. A Paris, journalistes, étudiant-es, Gilets Jaunes et familles de victime de violence policière étaient vent debout contre le projet politique du gouvernement. Un second rassemblement est d'ores et déjà prévu pour samedi prochain.
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