Un peu plus de 20 000 personnes ont participé au premier défilé de la Journée internationale des travailleur-ses depuis le début de la pandémie. Au-delà de la question du travail, le cortège a exprimé -souvent dans un esprit de fête- son empressement à un véritable changement sociétal et stratégique.
Lire la suiteÀ Lyon, de nombreuses attaques de l'extrême droite ont eu lieu ces dernières semaines, face à cela une riposte antifasciste s’organise.
Lire la suiteAlors qu'elles entament leur 21ème mois de grêve, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles ont poursuivi le groupe Accor aux Conseil des Prud'hommes lors d'une audience liminaire, ce mercredi 7 avril. Hélas, toujours pas d'accord en vue entre les deux parties. La suite du combat entre David et Goliath est fixée au 13 décembre prochain.
Lire la suiteLe week-end était chargé. Le 20 mars dernier, partout en France, des marches contre les violences policières, carcérales et judiciaires et le racisme systémique étaient organisées, conjointement à la Marche des Solidarités pour la régularisation des sans-papiers. Le lendemain, une grande manifestation contre l’islamophobie et la loi séparatisme se tenait à Paris, place du Châtelet. [PORTFOLIO DE CETTE MARCHE CONTRE L’IMPUNITE]
Lire la suiteJeudi 4 mars dernier, 18 détenus au centre fermé de Merksplas, près d'Anvers, ont été écroués après avoir entamé une grève de la faim pour demander leur libération. Certains d'entre eux ont été directement placés au cachot et se seraient vu administrer des « injections » sans en connaître la nature. D'autres détenus affirment avoir été menacés de recevoir ces mêmes « injections » s'ils ne stoppaient pas leur mouvement.
Lire la suiteParis n’a jamais été rien d’autre au fond qu’une vaste poudrière. En un instant, en un seul souffle soudain, peuvent y sauter les cadres, les rôles, et les assignations : malheur à qui prétend y asseoir son pouvoir illégitime. Il traîne à Paris toutes les rengaines du monde, toutes les misères insensées, toutes les faims dévorantes qui au hasard des rues, dans un fracas de métal hurlant, se heurtent à toutes les opulences qui sont le propre de la bourgeoisie. Mendiant-es et nantis, migrant-es et dandys, se jettent du coin de l'œil des regards assassins ; Paris est le chaudron où “ceux qui réussissent” se goinfrent de “ceux qui ne sont rien”.
Faisant bon gré mal gré des aléas du calendrier -la Journée Internationale pour les Droits des Femmes tombant cette année un lundi- les féministes ont investi l'espace public pendant quatre jours, imposant toujours plus les problématiques d'égalité à l’agenda :entre les genres, entre les classes, faisant fi des origines, en somme, une dynamique intersectionnelle, englobante et inclusive. Ni retour en arrière possible, ni peur d'un retour de bâton. Dans les rues de Paris ou à Marseille, les femmes préviennent : "tic-tac le patriarcat".
Lire la suiteLundi 1er mars, 14h pétantes - Près de 400 étudiant·es de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) ont occupé le forum de leur campus universitaire pour demande le retour immédiat des cours en présentiel et alerter sur leur situation. Avec l'Union Syndicale Étudiante (USE), des collectifs d'étudiant·es sans-papiers, afro-féministes et anti-capitalistes, ces jeunes de tous bords, issu·es de toutes filières confondues, se sont uni·es pour crier leur désespoir. En proie à des pensées suicidaires récurrentes, une précarité accrue, un sentiment d'isolement ainsi qu'au décrochage scolaire, les étudiant·es se heurtent à l'incapacité d'écoute des représentant·es politiques. Reportage auprès d'une génération sacrifiée.
Lire la suiteAlors que le groupuscule d'extrême droite Génération Identitaire manifestait ce samedi contre leur future dissolution, quelques centaines de contre-manifestant·es ont tenté de se réunir. Rapidement nassé·es par les force de l'ordre, un jeu du chat et la souris s'est déroulé pendant plusieurs heures dans les rues de Paris. Un contraste éloquent, désolant, mais guère étonnant. Brides de cette sale journée.
Lire la suitePlusieurs rassemblements en France avaient lieu ce samedi, alors que de nouvelles mesures sanitaires sont attendues pour tenter d'endiguer l'épidémie. A Paris, environ 8000 personnes ont défilé pour rejoindre un autre rassemblement -statique cette fois-ci- qui ne faisait pas l'unanimité. Entre deux charges policières, les opposant-es à la loi sur la Sécurité Globale ont manifesté leur défiance. Ils ont également dansé, beaucoup dansé.
Une dizaine de milliers de personnes ont repris ce samedi les rues parisiennes, afin de réaffirmer leur désaccord avec les politiques sécuritaires menées par le gouvernement en crise. Avec en trame de fond le total abandon du monde de la Culture, et alors que le couvre-feu est ramené à 18h, le retour des “Marches des libertés” annonce la couleur de 2021.
Reportage.
Mercredi 13 janvier, environ 700 personnes se sont rassemblées devant le commissariat de la Gare du Nord, à Bruxelles. C'est là que, trois jours plus tôt, la vie aurait été ôtée à Ibrahima Barrie, 23 ans. Interpellé alors qu'il filmait une arrestation avec son téléphone, il est embarqué au commissariat de la rue de Brabant à Saint-Josse-ten-Noode duquel il ressort inanimé. Le jeune homme succombe aux alentours de 20h22, à l'Hôpital Saint-Jean. A 2h30, la famille est avertie du décès d’Ibrahima, il aurait fait un arrêt cardiaque. Les policiers évoquent, quant à eux, un malaise dans la salle de fouille, ou encore le fait qu'Ibrahima aurait ingéré de la drogue, versions remises en doute voire totalement réfutées par la famille et les médecins ayant pratiqué l'autopsie.
Lire la suiteLa mort de Cédric Chouviat le 3 janvier 2020 sous les coups de la police avait à l’époque suscité une vague d’indignation à travers tout le pays. Bien avant la mobilisation qui allait arriver l’été suivant autour des violences policières racistes et du mouvement #BlackLivesMatter, la mort de ce père de famille de 42, alors qu’il effectuait son métier de livreur, avait pointé du doigt des zones d’ombres dans le fonctionnement de la police. Un an après les faits, une marche blanche en l’honneur de Cédric Chouviat était organisée à Paris.
Il avait voulu filmer ce qui n’était rien d’autre qu’un contrôle abusif. Rien de plus. Un de plus. Cédric Chouviat est mort lors d’un contrôle de police, dans des circonstances qui n’ont rien d’inhabituelles hélas. Comme nous le rappellent nos camarades de Bastamag, entre 1977 et 2020, “168 personnes sont mortes dans le cadre d’un contrôle d’identité ou de ses suites”, soit “23% des missions concernées”. 12% des victimes le sont suite à un “malaise” ou une “asphyxie”. Dans le cas de Cédric, c’est précisément cette thèse qui est avancée d’emblée à l’époque par la police.
Lire la suiteLe dimanche 13 et samedi 19 décembre avaient lieu à Lille deux marches pour honorer la mémoire de Matisse, 18 ans et Sélom, 20 ans. Le 15 décembre 2017, les jeunes garçons étaient mortellement percutés par un TER alors qu'ils fuyaient la police dans le quartier populaire de Fives. Trois ans plus tard, leurs mères Peggy et Valérie mènent conjointement leur combat pour que lumière et soient faites sur cette affaire.
Lire la suiteA l'appel du collectif du 10 novembre contre l'Islamophobie, la manifestation parisienne du samedi 12 décembre entendait lutter contre les lois liberticides créées sous couvert de lutte contre le terrorisme : loi contre les séparatismes, de Sécurité Globale, LPR. Envers ceux et celles qui demandent plus de liberté, le gouvernement n'a répondu qu'à travers la force.
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