Mort de Cédric suite à une interpellation policière : des vidéos qui mettent en doute l’hypothèse du simple « malaise cardiaque »
Cédric Chouviat, 42 ans, est mort dans la nuit de samedi à dimanche. Son pronostic vital était engagé alors qu’il venait de se faire arrêté par une patrouille de police en plein Paris. La verbalisation se transforme en interpellation durant laquelle Cédric perd connaissance.
La « version officielle » évoque un « malaise cardiaque ». Mais des vidéos filmées par des témoins de la scène pourraient contredire cette hypothèse : elles témoignent de la violence de l’interpellation. Cédric est plaqué au sol, au moins trois policiers sur lui. Il semble se débattre. Sur une autre vidéo filmée quelques moments plus tard, ses jambes ne bougent plus. La famille a décidé de porter plainte.
Les gros titres évoquent déjà un « malaise cardiaque » suite à une interpellation. France Info décrit un « homme qui vacille » : « Les policiers décident de l'interpeller pour outrage. Mais l'homme vacille, victime d'un malaise cardiaque. » Le Parisien, lui, fait une ellipse : « Quelques instants et après l'avoir menotté, les forces de l'ordre remarquent que le visage du pilote du scooter est bleu » peut-on lire ici.
Certains médias évoquent également le fait que Cédric aurait eu son portable en main alors qu’il roulait à scooter ; ce qui aurait été le motif de son arrestation par la police.
Ce mardi matin, une conférence de presse était organisée en urgence par la famille et ses trois avocats, Me Arié Alimi, Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, suite à la réception de ces vidéos : « Les autorités disent que c’est lui qui fait trébucher un policier au sol et qu’à la suite de cela, il y a eu, quelques instants après, un menottage. Rien d’autre n’est dit. Tout est éludé et c’est dans le silence que se cache le mensonge. »
Pour les avocats de la famille de Cédric Chouviat, 42 ans, il est important de revenir sur la « propagande », cette « version officielle » présente dans les médias et mise en place depuis le 3 janvier dernier. Car sur les vidéos qui sont parvenues à Me Arié Alimi ce lundi 6 janvier 2020, on distingue bien trois policiers sur Cédric, plaqué au sol, casqué, dont les jambes bougent comme s’il cherchait à se débattre de cette emprise. Le malaise cardiaque n’a en tout cas pas encore eu lieu à ce moment là ; et si oui, il serait alors inquiétant que les policiers continuent d’essayer de le maintenir face contre terre.
Ces vidéos sont parvenues à Me Alimi grâce au lancement d’un appel à témoins sur les réseaux sociaux avant d’envisager des poursuites judiciaires. C’est maintenant chose faite : la famille porte plainte pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
« Ce qui est dramatique c’est que l’histoire peut se répéter demain »
Me Alimi commence par pointer du doigt l’affirmation selon laquelle Cédric téléphonait en conduisant, ce qui aurait justifié son arrestation : « Ils disent que c’est un simple contrôle routier car Cédric avait un portable à l’oreille. C’est improbable car M. Chouviat a un casque avec micro intégré, il est coursier ». Concernant le motif d’arrestation de Cédric, la femme de Cédric Chouviat, présente également ce mardi, a reçu une autre explication : « Selon les dires des policiers, ce serait une plaque d’immatriculation sale. Donc personne n’est à l’abri d’avoir une plaque sale. » Elle évoque également la possibilité que Cédric ait pris la voie de bus avec son scooter. Mais rien qui ne justifie un tel dénouement, qui n’explique que ce contrôle se termine par le décès de Cédric. C’est le principe de proportionnalité qui est bafoué ici. La femme de Cédric poursuit d’un ton très calme, la tête haute : « Tout ça pour vous dire qu’au quotidien il y a plein d’infractions commises sans que ça soit du grand banditisme. Mon mari a peut-être commis une infraction. Il est coursier, son but à lui, c’est le temps. Se faire contrôler c’est sa routine. Comme il dit, je fais le canard : ‘‘Plus vite j’en finis avec eux, plus vite je reprends ma tournée.’’ Je suis dans l’hypothétique car on n’était pas là. On ne saura jamais ce qu’il s’est passé. Il y a beaucoup de zones d’ombre. Connaissant Cédric, s’il prend la peine de s’arrêter à nouveau pour les filmer, c’est qu’il y a une raison. Est-ce qu’ils ont touché sa dignité ? L’ont-ils poussé ? J’ai bien compris que l’histoire s’est passée en deux temps. Ce qui est dramatique c’est que l’histoire peut se répéter demain. C’est une histoire banale : quelqu’un à moto, qui se fait contrôler. Mon mari a bon cœur, c’est quelqu’un de formidable mais il est un peu gueulard. Je ne réfute pas l’hypothèse qu’il ait pu être insultant. Mais pour autant, ce qui lui est arrivé est disproportionné. » Elle conclue sa prise de parole avec ce conseil : « J’ai un message pour tous les 2 roues : quand vous vous faîtes contrôler, prenez le temps, gardez le sourire …. »
Depuis vendredi, Me Alimi ne parvient pas à avoir le parquet au téléphone. Les avocats déplorent le silence du parquet notamment après lui avoir fait part de nouvelles pièces (les vidéos des témoins et les témoignages reçus) à ajouter au dossier.
CEDRIC VEUT FILMER SON INTERPELLATION, UN POLICIER LE REPOUSSE
Cédric C. est le père de 5 enfants âgés de 3 à 20 ans. Ancien agent de joueurs de football et demi-frère du footballeur Marvin Martin, l’homme conduisait son scooter en qualité de livreur, lorsque la police l’arrête ce 3 janvier 2020 au matin, à l’angle très fréquenté de l’avenue Suffren et du quai Branly. S’ensuit une interpellation où Cédric est plaqué au sol alors qu’il filme son contrôle. Finalement, le quadragénaire est amené en urgence à l’hôpital Georges Pompidou, son pronostic vital engagé. Il décède dans la nuit de samedi à dimanche.
Les vidéos reçues depuis vendredi prouvent que Cédric a effectivement filmé toute son interpellation. L’avocat de la famille, Me Arié Alimi, détaille: « Son téléphone portable est sous scellé. Je pense qu’il y a un problème au niveau de ce contrôle. Il y a un problème car on voit que Cédric essaie de filmer les policiers et de comprendre pourquoi ce contrôle a lieu. Les infos sont contradictoires ; une fois on dit qu’il a un portable à l’oreille, mais on dit à sa famille que c’est parce qu’il a une plaque d’immatriculation sale. La version policière est vaseuse, comme c’est malheureusement le cas lorsqu’il y a bavure. J’espère que le parquet communiquera. Pour le moment, l’autorité judiciaire n’a pas encore communiqué »
« Une autopsie a été pratiquée cet après-midi, dont les conclusions sont attendues » confiait le Parquet de Paris à LaMeute, hier soir, par réponse de mail. « En parallèle des investigations médico-légales, l'IGPN [la police des polices, saisie depuis vendredi pour enquêter sur les faits, NDLR] a procédé à l'exploitation des premiers enregistrements de vidéo. D'autres vidéos devraient par ailleurs être recueillies. Des auditions de témoins, dont certaines sont encore en cours à cette heure, ont été réalisées. Les investigations donneront lieu au recueil d'autres témoignages. »
Me Alimi pointe l’impartialité du parquet dans l’affaire : « Le parquet, de manière structurelle, c’est le patron des policiers. Evidemment on ne peut pas s’attendre à une objectivité totale. On a vu par le passé que le parquet dans les dossiers de violences policières fait en sorte de ne pas mener l’enquête comme elle devrait l’être, et trop souvent aboutie à un classement sans suite qui est incompréhensible pour les familles et pour l’opinion publique. » Pour l’effectivité de l’indépendance de la Justice, la famille et les avocats demandent la nomination rapide d’un juge d’instruction.
DES VIDEOS PRECIEUSES POUR L’ENQUÊTE
Accident cardiaque suite à l’interpellation ? Interpellation violente (technique du plaquage ventral, la même technique utilisée lors de l’interpellation d’Adama Traoré) ayant entraîné une asphyxie et une perte de connaissance ? Il s’agit bien de savoir précisément ce qu’il s’est passé entre l’arrestation de Cédric et son arrêt cardiaque, largement évoqué dans la presse comme un « malaise cardiaque ».
Plusieurs témoins ont filmé la scène depuis leur véhicule, comme ce chauffeur Uber ou cet homme depuis son camion. Comme n’ont de cesse de le rappeler les familles de victimes de violences policières, ces vidéos sont précieuses pour l’enquête. Outre le fait de servir de preuve, elles ont aussi permis ici aux avocats d’identifier des plaques d’immatriculation, de retrouver des témoins de la scène.
Le Parisien évoquait « des insultes » sans préciser de quel côté elles émanent et dans le journal régional les Dernières Nouvelles d’Alsace (du groupe EBRA), une source policière prenait la parole : « "Dès le début, il a eu un ton irrespectueux et agressif", a déclaré une source policière. "Au moment de repartir, il s’est mis à insulter les policiers qui ont décidé de l’interpeller pour outrage. Il a résisté lors de l’interpellation et a fait un malaise cardiaque." alors que le Parisien évoque des « insultes » qui « pleuvent » sans préciser de quels côtés elles émanent avant de poursuivre, au conditionnel : « Cédric chercherait à filmer le contrôle et la verbalisation. Il semblerait alors qu'un policier repousse le pilote. Ce dernier s'énerve et explique que les forces de l'ordre n'ont pas le droit de le toucher. »
Les vidéos reçues ce lundi permettent de supprimer ce conditionnel : on y voit bien Cédric, casque sur la tête, suivre la patrouille de police composée de quatre agents des forces de l’ordre, portable en main, filmant sa verbalisation. Une dispute semble avoir lieu, Cédric semble invectiver les policiers. Un policier le repousse effectivement de sa main avant qu’un autre policier le fasse reculer. Pour Me Alimi c’est très clair : Cédric filmait pour « sa sécurité. Pour contredire la verbalisation ou pour retenir les RIO [numéro d’immatriculation des policiers permettant leur identification, NDLR] ».
On constate également un plaquage ventral sur une vidéo tournée au zoom (agrandissement de l’image). L’image est tremblante, la tension de l’instant est perceptible ; Cédric semble se débattre. Ses jambes bougent dans son pantalon écru alors que deux policiers sont sur lui et le maintiennent au sol. La jambe d’un des policiers est plié sur le dos de Cédric, typique de cette technique d’immobilisation dite « plaquage ventral ». Difficile de dire si les menottes lui ont été passées ou non. « Etranglement et plaquage ventral, c’est très clair. Ils ont dû rester longtemps sur lui. Entre deux et trois minutes de plaquage je dirais. » souffle Me Alimi en visionnant la vidéo ce lundi à son cabinet.
Cette technique (ainsi que celle dite du « pliage » et de la « clé d’étranglement ») est largement décriée par les collectifs qui luttent contre les violences policières (tels que Vies Volées) qui la jugent mortellement dangereuse. Elle est d’ailleurs interdite dans plusieurs pays. « En France, les propositions de lois pour l’interdire ont été rejetées à l’Assemblée Nationale » détaille l’avocat en faisant référence à un article paru dans Libération.
« La simple mention d’un malaise cardiaque est une contre-information »
« La simple mention d’un malaise cardiaque est une contre-information » explique l’avocat ce mardi. « Cédric, souffrait certes d'hypertension artérielle mais il n’a jamais eu le moindre malaise cardiaque » avait tenu à préciser Me Arié Alimi, avocat de la famille, au Parisien. Ce mardi, de nouveaux éléments le font poursuivre :« Des témoins nous indiquent que Cédric a été pris en clé d’étranglement par un fonctionnaire de police et amené au sol. C’est bien les policiers qui l’ont amené au sol. La préfecture de police a éludé cela. Ce plaquage ventral a causé de nombreux décès de citoyens. »
Car dans les affaires de violences policières, fouiller le passif médical des victimes pour éviter de questionner les techniques d’immobilisation des forces de l’ordre, évincer la responsabilité de l’emploi de la force par les autorités dans la mort des victimes, est un classique ( voir notre papier : https://paris-luttes.info/construction-de-l-impunite-des-10892 ) : « Les morts aux mains des policiers ou des gendarmes lors de leur interpellation étaient tous… de grands malades tels Mohamed Boukrourou, Ali Ziri et Adama Traoré. » écrivait E. Languin, membre du collectif pour Ali Ziri et d’Amnesty International dans une tribune publiée ici.
« Sur les 50 dernières années, 420 personnes ont perdu la vie lors d’une intervention des forces de l’ordre, hors opérations dites antiterroristes » écrivait le journaliste Ludo Simbille, collaborateur de BastaMag dans un papier publié sur Mediapart en 2016. « Sur ces 420 cas, ils sont une soixantaine à avoir officiellement succombé à un ‘’malaise’’, soit un arrêt cardiovasculaire, alors qu’ils se trouvaient entre les mains de la police ou de la gendarmerie, dans un véhicule de police ou dans la cellule d’un commissariat. »
Ce « malaise cardiaque », les avocats et la famille de Cédric Chouviat l’évoquent plusieurs fois ce mardi. Christian, le père de Cédric, détaille : « il a voulu reprendre le sport il y a dix mois, il est allé voir un cardiologue. » Les tests ne relèvent aucun problème cardiaque. « Il a fait un arrêt cardiaque par manque d’oxygène… On voit bien qu’il y a eu une altercation. On ne l’a pas plaqué au sol gratuitement. Pour moi, c’est un assassinat, c’est mon cœur qui parle. Après que ma belle fille et ma petite fille qui sont croyantes pratiquantes soient dans le pardon je l’accepte. Mais aujourd’hui, je veux la Justice ! » soupire le père de Cédric, la voix chargée d’émotion : « On a assassiné mon fils. Je vous le dis, je le dis à la presse. C’est ce que je dis à mes cinq petits enfants aujourd’hui quand ils me demandent. Les techniques d’arrestations, moi, je ne suis pas un pro de ça. Mais là c’est assassinat. On va aller au combat. On est des Chouviat, on n’est pas des merdes. On est des citoyens français, on paie des impôts. Ce n’est pas un voyou qui a agressé mon fils c’est la Police nationale ! C’est n’importe quoi ! » poursuit son père. Celui qui était également l’employeur de Cédric, et suivait la géolocalisation du scooter de son fils, ne comprend pas le silence des autorités ce vendredi. Pendant plusieurs heures, Cédric est injoignable et personne n’informe la famille de ce qui se passe. Christian Chouviat dénonce l’absence de communication du parquet avec la famille. « L’être humain n’est pas programmé pour enterrer ses enfants. Aujourd’hui j’enterre mon fils. Un père de famille. Sa passion suprême c’était ses enfants. » lâche-t-il avant de conclure : « Aujourd’hui, Je vais en guerre, Monsieur Macron je vais en guerre contre vous, contre votre Etat. »
Me Bourdon dénoncera également la « mise en œuvre d’une propagande qui s’est efforcée d’intoxiquer tous les médias français et de rajouter au deuil de la famille le mépris et une forme de cynisme » avant de cibler les autorités qui « n’ont pas contacté la famille », renforçant ce sentiment de mépris. Il revient plus généralement sur les affaires de violences policières en évoquant une « culture d’impunité qui construit une sorte d’auto permissivité des policiers qui se sentent déresponsabilisés d’opérer en violation de leur déontologie ; la corollaire de l’impunité, c’est la culture du déni, la désinformation et la culture du mensonge. »
Une autre vidéo vient corroborer l’hypothèse d’une interpellation violente : elle est filmée par un chauffeur UBER. On y voit à nouveau deux policiers maintenant Cédric au sol. L’auteur de la vidéo commente, choqué : « P*****, ils sont à 4 sur un mec ; ils sont à j’sais pas combien sur un mec ! » Ce témoin n’a pas voulu descendre de son véhicule, par peur, intimidé par la violence en cours.
Le même homme a filmé une autre vidéo de dix secondes alors qu’il repasse en sens inverse à l’endroit de l’interpellation de Cédric. On aperçoit les jambes de Cédric au sol. Cette fois, elles ne bougent plus. 3 ou 4 voitures de police sont sur place et 2 camions des sapeurs-pompiers de Paris. Les fonctionnaires autour du corps de Cédric au sol sont bien plus nombreux que précédemment. « Wallah, je suis choqué, je repasse ; je crois qu’ils ont cané le mec » souffle le conducteur.
« Depuis le début je pensais que c’était une bavure. C’est la bavure de trop… »
Un nouveau témoignage arrive au cabinet de Me Alimi, par téléphone cette fois : « un camion de CRS aurait été vu sur les lieux peu de temps après l’arrêt cardiaque de Cédric. Il aurait nettoyé complètement la scène de l’accident. » indique l’avocat en raccrochant, en direction d’un membre de la famille de Cédric présent dans son bureau.
Pour ce proche, tout est suspicieux dans cette affaire. Il visionne les vidéos avec émotion : « depuis le début je pensais que c’était une bavure. C’est la bavure de trop... » avant de lancer à voix haute, cette question qui flotte dans l’air de la pièce : « Pourquoi personne n’est intervenu ? »
L’une des enfants de Cédric, Sophia, a la force de prendre la parole ce mardi pour remercier les témoins de s’être manifestés: « J’aimerais remercier tous ceux qui ont répondu à l’appel à témoins qu’on a fait il y a quelques jours. Ça nous a aidé. Ça ne ramène personne à la vie mais ça peut nous aider à avancer. Parce que malheureusement le monde continue de tourner même si c’est difficile sans lui, pour nous. J’aimerais remercier tous ceux qui nous aident. Et j’aimerais que chaque enfant puisse dire Je t’aime à ses parents parce que c’est très important. » Avant de rajouter, dans un sourire puissant : « Notre famille prône la paix mais aussi la Justice. Quoiqu’il arrive on est dans un chagrin profond qui ne partira jamais mais pour l’honneur de mon père j’aimerais que Justice soit faite. (…) Mes seuls ennemis sont le désespoir et l’injustice, c’est ce que mon père m’a appris. C’était un grand homme ! Je tiens à le dire ! »
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MAJ (07.01.2019, 18h30) : les premières conclusions de l’autopsie viennent d’être communiquées par le Procureur dans un communiqué. S’il affirme que des « investigations médico-légales complémentaires » sont à suivre, le parquet affirme que l’autopsie relève une « manifestation asphyxique avec une fracture du larynx » ainsi que d’un « état antérieur cardio-vasculaire ». Ce dernier élément est difficilement compréhensible ... qu’est ce qu’un état antérieur cardio-vasculaire ? En tout cas, s’il s’agit de pointer l’état de santé de Cédric, son père, Christian Chouviat, affirmait encore ce matin que son fils « voulait reprendre le sport il y a dix mois. Il est allé voir un cardiologue » Les tests ne montreront pas de déficience cardiaque.
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