KENTAÑ A VIZ MAE : Hag e vo c'hoazh !
Alors que les mesures restrictives mises en place par le gouvernement impactent toujours plus de secteurs professionnels, la manifestation du 1er mai s'est tenue à Quimper, comme partout dans le pays. Des centaines de personnes ont répondu à l'appel - syndicats, intermittent.e.s, militant.e.s, manifestant.e.s- pour rappeler qu'iels continuent d'exister.
Quimper, 1er mai 2021. Le retrait de la réforme de l’assurance chômage est sur toutes les lèvres et fait grandement partie des revendications. En effet, celle-ci prend effet le premier Juillet 2021 et aurait de lourdes conséquences pour les demandeur.euse.s d’emploi.
Plusieurs changements sont dénoncés : les modalités de calcul du salaire journalier de référence, la durée d’indemnisation, la baisse des allocations chômage pour certain-es allocataires, et donc pour effet direct : la précarisation.
La manifestation part de la place de la Résistance avec pour objectif d’arriver devant le théâtre de Cornouaille. Le long de la manifestation est rythmée par la musique des fanfares présentes, des slogans, ainsi -et surtout- par des performances organisées par les intermittent.e.s de l’occupation du théâtre Cornouaille. En effet, alors que le cortège marche à côté de la préfecture du Finistère, soudain, une alarme retentit - nous rappelant les sirènes d’alertes aux populations - et toutes les intermittent-es se mettent à terre, inertes. Cette performance a pour but de symboliser la mort de leur métier.
Pour finir, un “cluster” musical s’organise devant le théâtre Cornouaille. Cette dernière performance consiste à ce que chacune des personnes sur place fassent une note de musique différente et dissonante afin de créer un énorme bruit (bordélique). La performance dure une quinzaine de minutes, en commençant avec les cris des manifestant.e.s et de leur instruments, du ténor à la cornemuse. Leur colère résonnera dans tout le centre-ville de Quimper.
Récit en image.