Déconfinement Jour J : un hommage « aux mort•es, aux mutilé•es, aux bicots »

1961-2020 : une banderole dénonce l’agression raciste de Samir, insulté de « bicot », et fait référence aux citoyen·nes algérien·nes tué·es par la police française le 17 octobre 1961. ©LaMeute - Mes

1961-2020 : une banderole dénonce l’agression raciste de Samir, insulté de « bicot », et fait référence aux citoyen·nes algérien·nes tué·es par la police française le 17 octobre 1961. ©LaMeute - Mes

La chaîne humaine initialement prévue n’a pas eu lieu ; le retour à la normale, non plus.

A l’appel de plusieurs organisations, partis politiques, syndicats et –surtout- des familles endeuillées, plus de 200 personnes s’étaient réunies lundi 11 mai devant la mairie de l’Ile Saint Denis (93) pour dénoncer les violences policières -en hausse pendant le confinement- et soutenir les révoltes des quartiers populaires.

Le lieu choisi n’a rien d’un hasard. C’est dans cette commune limitrophe de Paris que Samir a été frappé et insulté le 26 avril dernier par la police.

Nassée dès son commencement, la chaîne humaine s’est transformée en rassemblement -contraint mais fourni.

Pendant une heure et demie, les slogans n’ont été interrompus que par les prises de parole de l’élu Madjid Messaoudene - élu de Saint-Denis- et d’un autre membre du Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie : Omar Slaouti. Ce dernier -également candidat à la mairie d’Argenteuil- a rendu un hommage « qui vient de [ses] tripes à l’endroit des derniers de cordée», fustigeant ainsi l’hypocrisie des applaudissements de 20h.

Le rassemblement s’est achevé dans le calme après une minute de silence.

©LaMeute - Mes

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La réalisation de ce reportage a nécessité 2 personnes et environ 4h de travail.

- Reportage : Mes

- Iconographie : Graine

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